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Le blog du blackbird

Le blog du blackbird
  • Un peu de tout ! De l'autobiographie, et quelques pistes philosophiques et religieuses à l'adresse des jeunes et moins jeunes, tant il est vrai que cette jeunesse a été le bonheur permanent et inaltérable de ma vie de prof, maintenant à la retraite.
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Le blog du blackbird
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25 novembre 2016

Le BLOG du BLACKBIRD. Pourquoi ?

 

 

 

Le  BLOG  du  BLACKBIRD

 

Pourquoi  ce  blog  ?

 

 

cdi___2006_05_09___le_chef

 

Je tiens tout d'abord à le dédier ...

 

à EMILIE (3ème 5) qui, à sa manière, m'a inspiré son ouverture.

à SOPHIE (4ème 3), dont la tendre impertinence se retrouve dans son titre.

à mes enfants... si chéris !

à mes petits-enfants... si merveilleux !

à tous les élèves que j'ai côtoyés tout au long de ma carrière, sans aucune exclusive, du plus sympathique et travailleur au plus pénible et emmerdeur, tant il est vrai que tout individu, tout enfant, tout adolescent, est porteur d'une richesse insoupçonnable, d'une valeur unique, en général non décelable selon les critères traditionnels de notes et de comportement de notre éducation officielle.

à ceux qui furent mes maîtres sanflorains et qui, sous leur soutane, étaient au fond de vrais laïcs, respectueux de tous, bien plus laïcs dans leur comportement que ceux, officiels, que l'on peut croiser aujourd'hui !

Alors, pourquoi ce blog ?

          Je n'en sais trop rien !

          C'est curieux comme certaines personnes, après une vie plus ou moins bien remplie, et comme si, sentant que les années s'échappent à toute allure et pressentant que la fin n'est plus très loin (simple question de réalisme !), manifestent le besoin de parler de ce qu'ils ont vécu. Car, à mon âge - plus de soixante ans -, ce ne peut plus être un journal intime d'ado ! Ce n'est pas non plus, en ce qui me concerne tout au moins, la volonté prétentieuse de laisser quelque trace dans une postérité... qui n'en a rien à foutre ! Peut-être simplement le désir de partager avec des gens qu'on aime quelques réflexions sur la vie, et d'essayer d'ouvrir quelques pistes sur le bonheur. Mais là aussi, il faut être modeste ! De la même manière qu'il y a mille et une façons d'être heureux, il y en a aussi mille et une de se planter ! La vie d'aujourd'hui, qui a perdu le sens de la personne humaine, s'y prête parfaitement ! Mais quand on a eu la chance, et la grâce, soi-même d'avoir une vie globalement heureuse - avec des hauts et des bas, comme tout le monde - on a envie de donner quelques conseils à ceux qui viennent derrière, tant il est vrai que, comme le chantait il y a quelques années Tino ROSSI, "la vie commence à soixante ans, quand on la connaît mieux qu'avant et que l'on a appris par coeur les raccourcis du bonheur". Ce sont sans doute quelques-uns de ces raccourcis que je voudrais inscrire sur la carte de mes dernières années, à l'intention de celles et de ceux qui voudront bien la déplier.

          Mais je reste un béotien en informatique. Ce n'est pas de ma génération. Si je suis d'un côté émerveillé par les possibilités techniques de tout cet internet - où le meilleur s'entremêle au pire - je reste aussi méfiant, très méfiant, sur ses possibilités d'utilisation. Au fond, ce blog sera un essai d'échanges. S'il me donne satisfaction, il durera. S'il connaît des dérives auxquelles je n'avais pas pensé, je l'arrêterai. Dans les courriers éventuels avec les uns ou les autres, je ne veux pas de polémiques stériles, ni d'irrespect facile envers des camarades, des professeurs ou d'autres personnes. Pour ce qui me concernera personnellement, la parole sera libre et sans tabou, sur tous les sujets possibles : je répondrai toujours, à condition qu'on pense, pour cela - sinon c'est techniquement impossible -, à me laisser, en plus de son  pseudo ou de son véritable nom, son adresse électronique pour la réponse !.

cdi___2006_05_09___t_te_de_bidoc1

          Et maintenant, cher(e)s ami(e)s, à la grâce de Dieu ! Et chez moi, c'est beaucoup plus qu'une simple formule. A bientôt.

Liste des articles

(en gestation pour le moment :  - Le don du pardon et le don de la souffrance, grâces et lumières inouies de la foi catholique - Les vitraux, BD du Bon Dieu - Le Cantal, terre céleste

(par ordre chronologique partant du plus récent) :

- Retour vers l'Eternité - 6/6 - Et maintenant ... vers Dieu ! (25 novembre 2016)

- Quelques souvenirs des derniers mois (16 juin 2016) 

- Retour vers l'Eternité - 5/6 - Le retour dans mes meubles : une autre vie ! (13 mai 2016)

- Retour vers l'Eternité - 4/6 - Une découverte aux dimensions insoupçonnées : la souffrance (06 avril 2016)

- Retour vers l'Eternité - 3/6 - Un réveil hors du temps ordinaire (10 mars 2016)

- Retour vers l'Eternité - 2/6 - Du jour au lendemain, plus rien ... (26 février 2016)

- Retour vers l'Eternité (10 janvier 2016)

- Lourdes, Terre de Lumières (07 octobre 2012)

- Marcenat, serti en le coeur du Cézallier, terre d'essentiel (13 décembre 2010)

- Petit Sem : les dernières pages ? (25 août 2010)

- Gendarme, mon ami (28 mars 2010)

- De la petite à la Grande Marie (15 novembre 2009)

- Le mystère caché de Chanterelle : Marie dans la voûte du maître-autel (09 août 2009)

- Gentiane Express : petite voie pour grand bonheur (31 janvier 2009)

- Sainte Atilie : d'avant-hier à aujourd'hui (26 août 2008)

- Salut, les Anges ! (10 juillet 2008)

- Eoliennes : le grand enculage ! (13 juin 2008)

- La Fontsainte, Lourdes, Medjugorje... : la même Etoile ! (01 mai 2008)

- MEDJUGORJE : un Contact au plus haut niveau (02 avril 2008)

- MEDJUGORJE : fruits délicieux... et fruits amers (02 mars 2008)

- MEDJUGORJE : des sites privilégiés et des rencontres d'une rare qualité (01 février 2008)

- MEDJUGORJE : beaucoup plus qu'un voyage ! (17 janvier 2008)

- MEDJUGORJE : VIAGGIO presso nostra GOSPA CARISSIMA (26 décembre 2007)

- Anorexie, satanisme... et tutti quanti : même origine, même dessein (20 novembre 2007)

- Photo pour la cogitation : 04 - Quelles traces ? (26 octobre 2007)

- Lettre à Audrey et à sa classe (15 septembre 2007)

- Merci mes chers, très chers, très très chers ouistitis ! (06 septembre 2007)

- Le DE MERLEO CODICE dévoilé (15 août 2007)

- Tempête sur l'Olympe, fable codée en l'éther divin (27 juillet 2007)

- 1er Mai : fête de saint Joseph ouvrier (01 mai 2007)

- Les prodiges eucharistiques, preuves de l'existence de Dieu (06 avril 2007)

- Photos pour l'ESPRIT et la REFLEXION : 1)- Mes tendres et respectueux hommages, Madame Odette BOYER (19 février 2007) - 2)- Les nouvelles granges (14 mars 2007) - 3)- OVNI au Pont de Clamouze (05 mars 2007) - 4) - Quelles traces ? (26 octobre 2007) - 5) - Sainte Atilie : d'avant-hier à aujourd'hui (26 août 2008)

- Pédophilie, pornographie : même ignominie (21 janvier 2007)

- BETHLEEM : une SDF de Lumière  (28 décembre 2006)

- Préservatif à 20 centimes... (09 décembre 2006)

- Messe en latin ou pas ? Dérisoire...et inutile interrogation (19 novembre 2006)

- 1er NOVEMBRE : de la sainteté (01 novembre 2006)

 - BiPi, chef mondial de la fraternité (11 octobre 2006)

- Ma dernière rentrée... officielle  (17 septembre 2006)

- Voyage à VALGREGHENTINO (18 août 2006)

- 15 Août : Assomption de mon Amie... (15 août 2006)

- Le scoutisme au Petit SEM (03 août 2006)

- Les 33 tours de mon âme (1er août 2006)

- Les 45 tours de ma jeunesse (27 juillet 2006)

- Les 78 tours de mon enfance (19 juillet 2006)

- CPE post mortem (14 juillet 2006)

- Le Petit Sem : des maîtres inoubliables (05 juillet 2006)

- Images sans paroles (01 juillet 2006)

- Mon pauvre Jésus... (10 juin 2006)

- Ma maison natale (24 mai 2006)

 - Le Petit SEM : une vénérable institution (28 avril 2006)

- Après le suicide du petit Nicolas (25 mars 2006)

- A Nicolas Gay, envolé pour l'éternité (22 mars 2006)

- Pourquoi ce blog ? (19 mars 2006) - A noter que cette introduction à mon blog sera en fait présentée toujours en premier, à l'attention des éventuels nouveaux lecteurs. C'est pourquoi, bien qu'elle fût écrite le 19 mars 2006, elle verra toujours sa date changée à chaque nouveau message.

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25 novembre 2016

Retour vers l'Eternité - 6/6 - Et maintenant... vers Dieu !

ET MAINTENANT, vers DIEU !

HUMILITE de la vie passée - Un PARDON TOTAL

          Et bien, maintenant, je me trouve dans un autre état d'esprit, celui, tout à fait serein, de la fin de ma vie ici-bas. Je n'ai plus du tout le même regard sur les choses qui m'entourent, même à l'intérieur de ma maison. C'est comme si tous ceux que je croise n'avaient plus le même intérêt, sauf dans mes prières, car je suis bien obligé de constater qu'ils ont, comme moi, beaucoup vieilli, et qu'ils se dégradent aussi de manière irréversible. En fait, nous allons tous vers notre "fin" terrestre, et il convient de tourner cette page avec sérénité.

                   La page essentielle de ma vie, commencée il y a soixante ans au Petit Séminaire de Saint-Flour, a trouvé son achèvement dans ces mêmes locaux de notre vieille et prestigieuse école, lors du dernier repas annuel des anciens élèves qui a eu lieu le 28 mai de cette année entre ces murs de notre adolescence où nous ne reviendrons plus jamais. Car ils vont être vendus par notre évêché qui n'a plus les moyens, ni financiers ni humains, de les entretenir. Il en va ainsi de toutes les étapes de la vie des hommes. Au fil du temps, les pages de la vie se tournent irrévocablement mais chacun des paragraphes qu'elles ont contenus laisse des traces dont on ne soupçonne pas l'importance dans l'éternité. Nous faisons dès le départ partie de cette éternité, comme nous faisons partie depuis notre premier souffle de cette communion des saints dont ne pourrons saisir le mystère et la portée qu'une fois partis d'ici-bas, soit pour une béatitude sans fin, soit pour des douleurs sans fin, cette seconde possibilité étant à la réflexion épouvantablement effrayante ! Car n'oublions jamais, - et le croyant que je suis le sait de façon certaine - que si des miracles innombrables ont donné au fil des siècles les preuves de la réalité de Dieu, d'autres témoignages tout aussi sérieux ont donné celles de la réalité du monde de l'Enfer. Alors, comment analyser tout cela et faire la part des choses avec ces certitudes. Et là, puisque Dieu m'a fait la grâce d'une certaine "connaissance" des réalités supérieures, je ne peux pas ne pas donner un dernier point de vue sur le devenir possible de tout individu. Je la considère comme ma dernière mission sur ce blog.

          Au regard de Dieu, chacun d'entre nous a une valeur inouie et une dimension que l'on n'imagine pas, que l'on soit croyant ou non. Et surtout, Il nous a laissés entièrement libre de Le choisir ou de ne pas Le vouloir. L'humilité nous fait reconnaître notre petitesse devant Lui, mais l'orgueil incroyable de certains jusqu'au bouttistes en fait dès le départ de leur vie une adhésion à Satan, et ils seront eux-aussi largement payés par leur "maître". Saint Augustin n'a-t-il pas souligné que "beaucoup sont dans l'Eglise, qui ne sont pas du Royaume, et que beaucoup ne sont pas dans l'Eglise, qui sont du Royaume !". Que faut-il donc pour être du Royaume ? Tout simplement d'avoir l'humilité, malgré nos faiblesses, de se laisser prendre par l'Amour de Dieu qui n'a pas hésité à sacrifier son propre Fils  pour çà, pour notre salvation. Mais encore faut-il l'accepter !!

          C'est vrai, j'avoue ne pas bien comprendre comment on peut refuser de voir toutes les manifestations célestes qui ont toujours eu lieu sur la Terre au fil des siècles. C'est sans doute plutôt une insouciance qu'une volonté délibérée de ne pas ouvrir les yeux. Les preuves de Dieu, du Ciel, de l'Enfer existent, mais çà ne nous travaille pas outre mesure ! Et pourtant ce sera obligatoirement l'aboutissement de notre vie, soit dans un sens, soit dans l'autre, et çà ne dépendra uniquement que de nous ... pour l'éternité. Quelque part, oui, je le répète, c'est vraiment effrayant. Et j'en suis vraiment effrayé.

         C'est pourquoi je veux traiter maintenant de deux ou trois thèmes qui me paraissent absoluments essentiels :

          1) - La souffrance peut avoir un sens, un rôle de très haut niveau, au point même de sublimer sa dimension.

          2) - Et cette dimension doit déboucher en une logique absolue sur le pardon total de tout ce qu'on a pu subir, y compris pour ceux qui nous l'ont fait subir, et c'est ainsi que l'on peut aussi se libérer soi-même.

          3) - Ne pas hésiter à se mettre sous la protection de Jésus et de Marie.

          Je vais essayer de me faire comprendre.

          Au fond, tout ce que j'ai subi l'année passée a été pour moi une grâce. Oh, certes, sans doute aurais-je pu dire, dans un premier réflexe, que çà aurait été mieux que cela me fût épargné ! Seulement voilà, çà m'a ouvert les yeux sur un nombre incalculable de gens auquel on pense très rarement : ceux qui souffrent, dont certains guériront, dont d'autres ressortiront lourdement handicapés, dont d'autres encore ne connaîtront jamais la moindre amélioration de leur état.

1) - La souffrance ?

          J'ai déjà largement abordé ce sujet il y a quelques mois (Cf. ci-dessous). Je n'ai rien à dire de plus si ce n'est que c'est à chacun de savoir lui donner un sens, sinon un but, et que je souhaite qu'il y parvienne le mieux possible. Il "suffit" pour cela de l'offrir pour les autres, à commencer par ceux qui souffrent plus encore que nous, ou encore pour ceux dont l'âme est en danger de mort.

2) - Le pardon ?

          A tous, et pour tout ce que nous avons eu à souffrir. Là, c'est sans doute beaucoup plus dur, mais je pense aussi beaucoup plus libérateur. Qu'on me comprenne bien dans mon point de vue et dans ma démarche. Je me doute combien on doit souffrir dans toutes les histoires d'humiliations, de brutalités ou de viols divers (homophilie entre autres, et c'est depuis toujours !). Et je comprends que beaucoup se soient donnée la mort après avoir vécu de telles tragédies. Ceux qui sont, pour ces raisons, passés dans l'autre vie ont déjà fait cette démarche de pardon ! C'est une certitude absolue, car il n'est pas possible de rentrer dans le Royaume des Cieux sans avoir d'abord pardonné ... tout ... absolument tout ... quelque ait pû en être l'horreur. Et je plains sincèrement ceux qui ne voudront ou ne pourront jamais faire cette démarche de pardon, car leur éternité sera à jamais atroce, dans la haine et les souffrances permanentes, pour toujours, sans aucune fin possible. Et c'est pour qu'en fin de compte je voudrais qu'il y en ait le moins possible que j'offre désormais au Père Eternel, modestement, tout ce qui peut me faire souffrir, moralement et physiquement, pour que le "Grand Cornu" ait le moins d'âmes possibles à tourmenter dans ses brûlantes noirceurs qui ne cesseront plus jamais. Oui, des âmes sont revenues en donner des signes épouvantables, avant d'y retourner car elles ne peuvent plus y échapper. Quelle horreur, vraiment quelle horreur ! Alors, surtout, pardonnez tout ce qu'on a pû vous faire : ce sera d'abord une libération pour vous !!!

          Je n'ai plus repris cette dernière rentrée mon service au CDI de La Présentation de Saint-Flour. Pas tellement à cause de ma fatigue physique qui est réelle (à 71 ans on n'est plus de la première jeunesse) qu'en raison des évolutions technologiques actuelles qui, même dans les bibliothèques, conduit au fait qu'on peut acquérir des connaissances en trouvant très facilement tous les documents utiles, non plus dans les rayonnages ou les énormes encyclopédies mais par internet à partir d'un ordinateur, d'une tablette numérique ou de son propre téléphone portable. La documentation et la culture ne sont plus comme il y a encore quelques années. Et que dire aussi des rapports humains de demain ! La machine remplacera certes l'Homme dans beaucoup de domaines. Mais elle ne le pourra jamais pour l'expression du coeur et le dévouement non programmable et multiformes à son frère humain, car elle, elle n'aura jamais de coeur !

         J'ai reçu à Saint-Flour il y a quelques jours, à l'occasion de la remise officielle des diplômes du Bac 2016, des cadeaux en remerciement de mes dernières années passées au CDI de La Présentation. Et, auprès de deux étudiantes lancées aujourd'hui dans des études de médecine, je n'ai pas pû m'empêcher sur le fait que la meilleure protection que l'on puisse avoir dans toute sa vie, c'est de demeurer sous l'égide de Jésus et de Marie. Eh oui les jeunes, si vous êtes croyants - et la liberté laissée par Dieu permet aussi de ne pas l'être - dans n'importe quel métier, dans n'importe quelle vie, il y a des hauts et des bas. Des coups durs ? Vous en aurez ! Mais si vous savez alors les confier et les offrir à ces deux Coeurs vraiment Sacrés, Ils ne vous abandonneront jamais ! Parole de scout !

Signé : le vieil "Isoulet", d'un si beau et si profond "Petit Sem"

                                                                                                                                                                     

M0298 - MARIE, Rayon du monde - Chapelle des Missionnaires de Vichy (2006-05-10)

 

MoyenneM0677 - VASSIVIERE (01-08-2007)

 

M0747 - L'ETERNEL - CHEYLADE (30 septembre 2007)

 

M1048 - Quelle PROTECTION ! (MEDJUGORJE, le 06-12-2007)

 

M1159 - ND de La Garde, Marseille (10 mai 2008)

M1961 - Eglise de Maillargues, le 16 septembre 2012

M2406 - Nevers, le 18 août 2014

N0670 - Splendeur automnale (06 novembre 2007)

                                                                                                                                                                       

         

        

 

16 juin 2016

Quelques souvenirs de ces derniers mois (suite)

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16 juin 2016

Quelques souvenirs de ces derniers mois

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16 juin 2016

Quelques souvenirs de ces derniers mois (suite)

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16 juin 2016

Quelques souvenirs de ces derniers mois (suite)

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Quelques souvenirs de ces derniers mois (suite)

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13 mai 2016

Retour vers l'Eternité - 5/6 - Retour à la maison

Le retour dans mes meubles : une autre vie !

          Au bout de plusieurs mois de récupération de mes forces physiques, je pouvais me déplacer avec une canne et non plus avec le fauteuil roulant, si ce n'était pour aller loin dans l'établissement, à la salle du restaurant à midi et le soir par exemple. Et vers la mi_novembre, les médecins estimèrent qu'ils pouvaient me laisser rentrer à mon domicile du Cantal, en y respectant des consignes strictes de comportement et de soins quotidiens. C'est ce que je fis, au moyen d'un VSL agréé de mon village.

          Ce fut un vrai bonheur de retrouver mes meubles et toutes les connaissances qui m'avaient vu disparaître sept mois auparavant ! Je rallumai mon insert à granulés qui me permettait de chauffer le rez-de-chaussée et le premier étage de la maison. Je pouvais monter sans trop de peine les escaliers, et m'imposais au fil des jours des moments de marche de plus en plus longs. Mon médecin traitant avait son cabinet à 20 mètres de chez moi, mais il venait régulièrement me renouveler les remèdes qui m'avaient été prescrits. La pharmacie était à 100 mètres et me portait au début ce dont j'avais besoin. Quant au petit supermaché du village, il est à 10 mètres de ma porte, sur le trottoir d'en face, avec seulement la route à traverser ! Un environnement tout à fait favorable pour finir de se reconstruire dans les meilleures conditions ! J'avais des soins quotidiens pour faire se refermer un escarre très important et mal placé qui s'était formé pendant mon coma et nécessitait un traitement journalier, ainsi qu'une poche d'évacuation à me changer tous les jours. Ce fut la mission de trois infirmières de Condat, que je vis donc tous les matins et qui n'hésitaient pas à modifier leurs horaires de passage à ma demande lorsque je devais me rendre ici ou là pour des raisons diverses. Il faut ajouter qu'après Noël j'avais repris progressivement le volant de ma voiture sur des distances de plus en plus longues et que faire des kilomètres me redonnait aussi du tonus, tellement j'ai toujours aimé conduire.

          Et au moment où j'écris ce texte, je suis même libéré de ma poche de transit puisqu'on m'a rétabli, il y a quelques jours, la continuité normale de mon circuit d'évacuation intestinale. Les soins infirmiers se poursuivent encore un peu et s'achèveront dans d'ici peu, lors de la fermeture complète de l'ouverture de l'aine. J'ai donc l'intention de retourner bénévolement, deux jours par semaine le jeudi et le vendredi, à mon CDI de Saint-Flour dès la rentrée des vacances de Pâques. Quel stimulant moral que d'y penser !

        Et c'est maintenant fait. J'ai repris ce petit service la semaine dernière, à la grande joie de mes anciens collègues et de mes anciens élèves. Quant aux nouveaux, ils me découvrent peu à peu, et mon dernier vécu ne manque pas de les intéresser.

          "Et l'avenir ?", me direz-vous ! Et bien, il n'est pas si compliqué que çà ! Et le peu de temps qu'il me sera encore donné de vivre, je le vois sous un angle plus limité mais aussi plus profond. D'une autre nature, que j'aurai à coeur de présenter prochainement.

6 avril 2016

Retour vers l'Eternité - 4/6 - La souffrance

 

 

Une découverte aux dimensions insoupçonnées : La souffrance !

                    Les centres de rééducation ? On n'imagine ni leur nombre (des centaines), ni le calvaire de ceux qui ne peuvent y échapper (des milliers), ni le "travail" merveilleux que leurs équipes font en permanence. C'est un autre monde. Que j'ai découvert en retrouvant peu à peu mes forces physiques et mon énergie mentale au Centre Etienne Clémentel d'Enval, commune de Chatel-Guyon, dans le Puy-de-Dôme.

          J'y disposais d'une chambre individuelle équipée de rails de transfert installés au plafond, et d'un fauteuil roulant manuel. C'est aussi un ensemble de bâtiments au milieu d'un très grand parc naturel, au sein d'une nature extrêmement calme, avec de grands arbres et des allées goudronnées, et où il y a même un petit enclos où l'on peut voir parfois - et nourrir s'ils veulent bien se montrer - des cerfs et des biches ! Au fil des jours, et des mois, on abandonna peu à peu mes transferts par rails pour les effectuer dans un fauteuil roulant, dans un premier temps poussé par des aides-soignants, dans un deuxième temps manoeuvré par moi-même, pour aller dans les différents services de rééducation pour une séance le matin et pour une autre l'après-midi.

          Car le bloc technique comprend ici de nombreuses salles de rééducation, dont certaines spécialisées pour les patients neurologiques, une salle de travail gymnique et une piscine avec deux hauteurs d'eau permettant une mise en charge progressive de la natation. Les changements d'étages et de niveaux se font par des ascenseurs adaptés, ou des plans inclinés. C'était le cas par exemple pour la chapelle où l'on pouvait, chaque jeudi à 16h30, assister à la célébration d'une messe sous l'égide d'un prêtre et de volontaires appartenant à la paroisse de Riom. Un moment d'importance pour ceux qui sont croyants.

        Dans ces salles de rééducation, aux appareillages très divers et sous le contrôle de nombreux kinés, on fait des exercices multiples adaptés à sa progression. On passe de l'étendu au debout avec appuis divers, puis à la marche sans appui, sur des distances de plus en plus longues. On découvre autour de soi toutes sortes de handicaps et de poly traumatismes, d'amputations et de prothèses. Tous les cas de figure sont possibles et c'est là qu'on ne peut manquer de se poser de vraies questions sur le monde de la souffrance. Car les mots quotidiens ne sont plus lever en forme, vie en famille, vacances ou séjours à l'étranger, bal du samedi soir, promenades en montagne ou au bord de la mer, occupations et métiers habituels ... etc. Ils sont hémiplégie, paraplégie, tétraplégie, prothèses diverses, fractures ... Et là, si vous n'êtes pas croyant, comment ne pas se révolter devant cette "putain d'existence" ? Et si vous êtes croyant, comme moi, comment ne pas se demander : pourquoi, Seigneur, pourquoi autant de souffrances ?

          Le réponse est loin d'être simple ! 

          L'idée même de souffrance révulse. On ne peut pas la comprendre avec son simple petit cerveau, tout simplement parce qu'elle fait mal, et que le mal, la douleur, les handicaps ne peuvent pas dans un premier temps nous ouvrir une voie positive. Et là, qu'on le veuille ou non, il y a deux visions radicalement différentes, celle du croyant et celle du non croyant. Je commencerai par cette dernière, en soulignant, de façon claire, que pour moi chaque être a une valeur considérable et j'ai pour lui le plus grand respect, même s'il m'envoie à la figure que "ma religion c'est de la connerie pure et simple". Soit. Il n'a donc plus qu'à trainer sa pauvre "vie" jusqu"au moment où, pour des raisons diverses, elle s'arrêtera. Il sombrera alors dans le néant, où il n'existera plus, et n'aura même plus conscience ni souvenir d'avoir existé. Sa famille se souviendra de lui avec tendresse et affection, et lui il ne se souviendra de rien du tout puisqu'il aura disparu de partout. C'est quand même assez effrayant quelque part ce passage dans le néant ! Et peut-être alors peut-on raisonner simplement, en se disant que même en souffrant, il vaut mieux vivre que de ne plus exister.

          Pour un croyant, deux grandes voies peuvent s'offrir, diamétralement opposées quant aux attitudes en face d'une grande souffrance. Soit on peut perdre la Foi. Soit on peut valoriser sa soufrance à un tel point qu'elle vous ouvre, et ouvre à beaucoup d'autres, les portes du Paradis. Et ce n'est pas autre chose que le mystère permanent qui n'est pas à notre portée ici-bas mais que nous réitérons quand nous disons notre "Credo" à la messe, la "Communion des Saints".

          Sur le premier point, comment ne pas comprendre que qu'il puisse y avoir un abandon de la foi en des occasions épouvantables ! ... la perte d'un enfant, par exemple, ou la "perte de santé" d'un être cher dans une circonstance brutale ! Dans ces moments qui vous tombent sur la tête et vous privent de tout ce que vous trouviez magnifique jusqu'alors, bien loin de vos certitudes les plus belles ! Pour toutes les personnes qui ont "perdu" la foi dans de pareilles circonstances, je suis sûr que quelque part au fond d'elles-mêmes Dieu ne les a pas pour autant quittées et qu'elles pourront Le retrouver facilement lors de leur passage dans l'autre monde, dès lors qu'elles en reconnaîtront, en présence du Juge Eternel, le regret de L'avoir un moment laissé tomber.

                    Quant à la seconde voie, elle est d'une telle dimension qu'elle a été, au cours des siècles, souvent acceptée, voire réclamée par des gens qui ont voulu, ni plus ni moins, aider le Christ, présent en chacun de nous, à porter sa Croix de Rédempteur. Et çà, c'est du positif qui est déjà une présence dans la lumière de l'Au-delà. Quand on prend connaissance, dans des revues sérieuses, de la vie de beaucoup d'individus à travers tous les siècles - et non pas seulement des saints "officiels" car nous faisons tous partis de la communion des saints - on ne peut s'empêcher de constater que beaucoup d'hommes et de femmes ont demandé, ou accepté, de porter une sorte de croix à seule fin de la rédemption, de la salvation, des âmes de tous ceux qui ne croient pas en Dieu. C'est fascinant. Le summum de l'offrande, quelque soit le degré de la souffrance et du handicap, est alors de pouvoir dire, avec un coeur et un désir sincères, "Seigneur, je t'offre ce calvaire pour tous ceux qui souffrent encore plus que moi, pour tous ceux qui ne croient pas en Toi et à qui ton Fils sur sa Croix a déjà pardonné car ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient.". Là, si Dieu existe, tout est dit. Rien ne peut être plus haut, rien ne peut être plus beau. Sous cet angle, que je reconnais bien volontiers difficile à concevoir, les souffrants deviennent des privilégiés et non plus de pauvres "moins que rien" ! Ils font partie dès ici-bas de ceux que l'Eternel reconnaîtra pour siens.

          Pour conclure, je voudrais dire tout simplement à tous ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur coeur, dans leur âme, chez eux ou dans un hôpital, de ne jamais se laisser abattre et perdre espoir (plus facile à dire qu'à vivre !) Ils ont aussi des moments de joie (je pense ici à ce grand jeune homme muet dans sa machine qui le tenait debout, qui tendait la main droite à tous ceux qui passaient dans le même couloir, et qui souriait de bonheur quand on la lui serrait).

          Et comment ne pas penser aussi à tous ces merveilleux "soignants" qui les entourent de leur qualification, de leur patience et de leur tendresse ! Comme ils savant donner espoir, ne serait-ce que par leur sourire ! Que Dieu les bénisse et les garde à jamais, car ils font aussi partie de son Royaume.

 

 

6 avril 2016

Retour vers l'Eternité - 3/6 - Un réveil hors du temps ordinaire.

 

 

Un réveil hors du temps ordinaire.

          Tout d'abord, on ne sait pas très bien où l'on est. On voit un "entourement" différent de celui d'avant, jamais connu jusqu'alors, et qui ne fait pas peur pour autant parce ce qu'on ne le saisit pas bien. On le constate tout simplement. On le vit, sans aucune volonté particulière de le contester, assumant toutes les minutes qui passent avec un calme obligé puisqu'on n'a plus la force de faire quoi que ce soit, y compris de relier son esprit à la vie et aux choses d'autrefois.

          Alors, selon les soins à recevoir dans des secteurs différents, on est soulevé au-dessus de son lit par des appareils automatiques et précis, installé ensuite délicatement dans un fauteuil roulant où l'on attend calmement les personnes en charge de s'occuper de vous. L'esprit se refait peu à peu en discutant avec elles, ou avec la famille et les amis ô combien fidèles et assidus dans leurs visites, et en regardant la télé accrochée au mur d'en face. Ma chambre étant climatisée, mon corps s'est lui aussi reconsolidé peu à peu, sans souffrir de la grande chaleur de l'été extérieur, même si tout au début ne pouvait pas être mise en place une rééducation digne de ce nom. Les radios ou les CD de musique apportés par les uns ou les autres ne me servaient même pas, mon cerveau n'ayant pas envie de les écouter.

          Je n'en émergeais pas moins petit à petit. Au fil des jours, installé pendant des moments de plus en plus longs dans un fauteuil de proximité, ou dans un roulant pour aller jusqu'à la fenêtre de la chambre, je reprenais un contact visuel avec le monde extérieur fait d'arbres, de véhicules sur les parkings, de personnes allant dans des directions diverses. Je renaissais au monde, le monde renaissait à moi.

          Est venue ensuite une nouvelle étape, consistant en de petites sorties à l'extérieur du centre, poussé dans mon fauteuil roulant par les enfants et les petits-enfants qui venaient me voir et me descendaient dans le petit parc ombragé que je pouvais voir de ma fenêtre en contrebas de l'immeuble. Pour la première fois depuis des mois, je pouvais voir depuis l'extérieur les vitres de mon logement ! C'était un début de retour à la vraie vie puisque j'avais le bonheur de respirer à nouveau cet air du dehors, et d'y contempler parfois le vol d'un oiseau de passage !

           C'est à partir de ce moment-là qu'on me prépara, physiquement et mentalement, à devoir quitter ces services d'urgence pour aller dans un centre spécialisé en vue de la récupération de mes forces devenues tellement absentes. C'est l'équipe médicale qui fit son choix avec le plus grand soin, dans mon seul intérêt et c'est comme çà que je fus conduit par un beau matin au centre de rééducation Etienne Clémentel d'Enzat, à Volvic. J'allais y rester plus de quatre mois et demi. Et y vivre, plus encore que ma propre souffrance, la découverte de celle de centaines d'handicapés, provisoires ou pour toujours. Un monde de souffrance que l'on n'imagine pas en dehors d'y passer, et qui fait réfléchir à de nombreux niveaux. Ce  sera le sujet de mon prochain témoignage.

 

 

 

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